Chaque mois, les tendances social media dessinent de nouveaux territoires d’expression, de consommation… et d’opportunités pour les marques.
Entre l'explosion des objets cultes à collectionner, les produits viraux les plus improbables, et un retour assumé à la lenteur, les usages évoluent — mais tous traduisent une même envie : émotion, authenticité, et connexion.
Voici 3 tendances fortes repérées ce mois-ci sur TikTok et les autres plateformes. À décrypter, à comprendre — et à activer.
On les voit partout : attachés aux sacs des fashionistas, mis en scène dans des unboxings TikTok, ou au cœur de stories de fans en quête de la dernière édition rare… Les Labubu sont les nouveaux Sony Angels.
Créées en 2015 par l’artiste Kasing Lung et commercialisées par Pop Mart, ces figurines au look étrange mais attachant sont devenues un véritable phénomène mondial. L’engouement est tel que chaque nouveau drop crée des files d’attente et une spéculation féroce dans les groupes de revente. Le phénomène a récemment explosé sur les réseaux sociaux, porté par des stars comme Rihanna ou Lisa (Blackpink), qui les arborent en accessoire de sac.
Se replonger dans ses souvenirs d’enfance n’a jamais été aussi tendance.
À l’heure où l’anxiété ambiante renforce le besoin de réconfort, ces figurines viennent réveiller une forme de nostalgie ludique, celle des jouets de collection et des mascottes d’enfance.
Les marques peuvent capitaliser sur cette tendance en misant sur des codes visuels ou des objets qui rappellent l’enfance :
Cette vague « réconfort & régression » est une vraie porte d’entrée vers une communication émotionnelle et virale — à condition de rester sincère et bien aligné à son univers de marque.
Sur TikTok, plus c’est inattendu, plus ça cartonne.
La viralité dépasse souvent la logique produit : ce qui déclenche l’achat, c’est le facteur surprise, la personnalité du créateur ou le plaisir de partager un coup de cœur improbable.
Voici les 6 produits les plus fous — mais aussi les plus vendus — sur TikTok Shop ces derniers mois :
Les consommateurs achètent des produits... mais aussi des histoires, des émotions, et surtout : des objets conversationnels. Ce qui compte, c’est le potentiel à créer du contenu ou à déclencher une réaction dans son cercle social.
N'ayez pas peur de sortir des sentiers battus. Sur TikTok, l’audace paie :
Un bon produit ne suffit plus. Il faut un élément viral intégré dès la conception ou dans le storytelling.
Sur TikTok, une nouvelle vibe prend le dessus : celle du lâcher-prise.
Exit la FOMO et la productivité à tout prix.
Place au “Dilly Dallying”, une tendance qui célèbre le fait de ne rien faire d’utile — et de l’assumer pleinement. Popularisée par la créatrice Dasia Smith, elle invite à flâner, jardiner, cuisiner lentement, ou juste se promener sans but.
Un anti-hack de la dopamine, salué par des professionnels de la santé mentale, et devenu viral car profondément apaisant.
Revaloriser les petits plaisirs du quotidien et sortir de la pression constante d’optimisation.
Dans une ère d’ultra-connexion et de comparaison permanente, cette tendance prône une déconnexion douce… et libératrice.
Les marques ont tout intérêt à s’aligner sur cette recherche de simplicité et d’authenticité.
Par exemple, la campagne Reech imaginée pour Trésor de Kellogg’s a parfaitement intégré ce shift culturel (👉 à retrouver dans notre cas client), en valorisant les passions clés de la Gen Z à travers des contenus immersifs et des expériences partagées.
Quelques pistes à explorer :
Sur TikTok, ralentir est devenu un acte créatif en soi.
Ce mois-ci, les tendances nous rappellent encore une fois que les consommateurs ne cherchent plus simplement des produits ou des formats performants.
Ils veulent ressentir quelque chose : une émotion régressive (Labubu), un effet “waouh” inattendu (TikTok Shop), ou au contraire un moment de paix (Dilly Dallying).
👉 Pour les marques, le challenge est clair : créer du lien culturel, pas juste de la présence.
En s’alignant sur ces micro-mouvements, on crée plus qu’un contenu : on s’invite dans les conversations, les routines, les souvenirs.
Et ce sont ces petits “hacks émotionnels” qui font les grandes campagnes.